L'administration du lycée Ali Amar de Ben Omar, commune de Kouba, fonctionne avec plusieurs postes de responsabilité vacants. Cette situation « handicapante » perdure depuis la rentrée scolaire en cours, relèvent les enseignants de l'établissement dans une lettre adressée au ministre de l'Education nationale. Les postes non pourvus, selon les enseignants, sont ceux du sous-directeur des études (anciennement le censeur), du conseiller principal de l'éducation (ex-surveillant général), de l'agent sous-intendant, de l'agent technique de laboratoire, des adjoints de l'éducation et celui de secrétaire. « Malgré ces défaillances, l'administration du lycée fonctionne normalement grâce à une entente entre l'équipe dirigeante en place et le corps pédagogique. Cette situation pourrait présenter des difficultés surtout à l'approche des examens de fin d'année, une période qui demande un travail intense », déclare-t-on. Selon les mêmes enseignants, citant le directeur du lycée, des correspondances ont été adressées dans ce sens à la tutelle. Des doléances, déplorent-ils, qui n'ont pas été suivies d'écho, du moins à l'heure actuelle. « Nous nous interrogeons, écrivent-ils, sur le fait que des déclarations officielles faisant état de la disponibilité des ressources humaines dans les établissements, alors que la réalité prouve le contraire, du moins au lycée de Ben Omar. » Les enseignants lancent cet appel à la tutelle afin de combler ce déficit « dans les plus brefs délais ». Nos tentatives de contacter le directeur de l'éducation d'Alger-Centre n'ont pas abouti.