Les choses se précipitent à l'APC de Birkhadem : le premier magistrat de la commune, Mohamed Berbiche, a été suspendu de ses fonctions, le 12 février, par le wali d'Alger. Le concerné, qui a fait appel auprès de la Cour suprême, a été condamné à deux ans de prison ferme par la cour d'Alger pour « faux et usage de faux » (falsification de 9 délibérations, datant de novembre 2003, concernant des dépenses de 80 millions de dinars). Dans la matinée du même jour, le secrétaire général de l'APC adresse cinq convocations pour une réunion des élus FFS (6 membres) à 14 h afin de désigner un remplaçant, en vain. Même chose le lendemain. Le 13 février, le vice-président chargé de l'urbanisme, M. Chafa, élu sur la liste du parti d'Aït Ahmed, est « désigné » comme intérimaire lors d'une réunion regroupant 3 élus FFS (sur les 6 existants) tenue au siège de l'APC vers 20 h. Le 14 févier, à 10 h, les trois autres élus, qui n'ont pas participé à la réunion (MM. Ayad, Medjhoum et Hamza), déposent un recours auprès de la wilaya et de la wilaya déléguée de la circonscription administrative de Bir Mourad Raïs : « Trois élus sur les six qui composent le groupe FFS au sein de l'assemblée se seraient réunis et auraient établi une correspondance ou un PV dans lequel ils auraient désigné l'un d'entre eux en qualité de nouveau P/APC de notre commune, à l'insu des membres légalement qualifiés. Bien que le secrétaire général ait refusé de nous délivrer une copie de ce document, nous vous prions de bien vouloir le considérer ‘‘nul et de nul effet'' du fait de son irrégularité, et de prendre acte de notre opposition officielle », écrivent-ils. Ces derniers contestent le caractère illégal de la procédure de cette désignation ainsi que la volonté d'exclure un des membres du groupe FFS. Le 15 février, la daïra de Bir Mourad Raïs convoque les élus pour la cérémonie d'installation officielle du nouveau P/APC, qui aura lieu aujourd'hui à 14 h.