Une universitaire licenciée en droit, inscrite aux examens du magistère, se trouve interdite de CAPA pour cause de diplôme…UFC. Il est permis des études de post-graduation en Algérie, tout en interdisant l'exercice de la fonction liée à la simple graduation. Ministère de l'Enseignement supérieur et direction de la Fonction publique ne se sont pas mis d'accord sur l'authenticité de diplômes issus de l'UFC. L'Université de la formation continue (UFC) a été fondée le 29 mai 1990 et assure des formations diplômantes dans plus de 40 filières ; chacun peut prétendre à une formation, tout en exerçant un emploi et même la post-graduation. Une plaignante, B. Nadia, sortante de l'UFC en 1992, possède une attestation d'équivalence en 2006 émanant de la direction centrale de la Fonction publique et se plaint de la non-application de la décision — entre autres — signée par le ministre aux Universités exerçant depuis le 28 mai 1991 où il est stipulé dans l'article 1 que « les diplômes délivrés par l'Université de la formation continue, conformément aux décrets portant régime des études en vue de l'obtention des diplômes universitaires, ont même valeur pédagogique, scientifique et juridique que ceux délivrés par les universités algériennes ». Des correspondances provenant du directeur central de la Fonction publique, s'appuyant notamment sur la lettre que lui adressait en date du 20 mars 1994 le ministre délégué aux Universités et à la Recherche scientifique précisait que les diplômés d'avant 1994, pouvaient voir leurs diplômes reconnus, ouvrant la voie alors à la politique du deux poids, deux mesures ; des candidats à des postes se voyaient accepter leurs dossiers pendant que d'autres étaient tout simplement refusés. Plus grave, ce refus s'appuie pour des juristes par un arrêt du Conseil d'Etat en date du 10 juillet 2000, en contradiction flagrante avec les décrets et décisions du ministère concerné. Les barreaux d'Alger, de Tizi Ouzou, de Médéa, de Constantine et de Blida ont refusé le CAPA à une des concernés sur ces mesures contradictoires, lui faisant ainsi perdre plus de sept années dans les méandres de la bureaucratie à l'algérienne, chacun se rejete la balle de l'incompétence.