Les événements, qui se sont produits avant, pendant et après la fameuse rencontre de football Algérie-Egypte, ont eu de fâcheuses conséquences sur de nombreux étudiants algériens qui sont dans l'expectative. L'avenir de ces post-gradués qui ne savent où donner de la tête est, le moins qu'on puisse dire, incertain. Ayant été pourtant orientée vers l'université de Batna, Mlle Imène M. qui réside à Sétif, ne voit toujours pas le bout du tunnel d'autant plus que la fin de l'année universitaire n'est pas loin. Ballottée d'une institution à une autre, déprimée, la post-graduée veut en ultime recours rendre public son calvaire et alerter par la même, le premier magistrat du pays : « Je suis une ex-étudiante en magistère de droit, inscrite en 2e année à l'institut de la ligue arabe du Caire, mais j'ai dû arrêter mes études suite aux fâcheux événements qui ont suivi le match de football. L'ampleur prise par toute cette situation m'a contrainte, ainsi que la plupart des étudiants, à revenir en Algérie et mettre fin à toutes mes ambitions », dira notre interlocutrice qui a entrepris toutes les démarches nécessaires auprès du ministère de l'enseignement supérieur, où elle y a transmis tous les documents exigés par l'université de Constantine (conférence régionale des universités de l'est). Après une étude approfondie, elle a été acceptée à poursuivre son magistère de droit en 1re année à l'université de Batna où elle s'est inscrite. Il faut préciser que lors du dépôt de son dossier, aucun document comme un certificat d'inscription ne lui a été remis. Depuis, notre interlocutrice est dans l'attente d'une convocation.