Selon une source sûre, les projets en question font l'objet actuellement du choix du terrain d'assiette et de la procédure administrative en matière de sélection des entreprises de réalisation. Ils seront lancés au courant de cette année avec des délais de réalisation assez courts, à en croire notre source. Il faut rappeler que ce type d'établissements fait grandement défaut dans la wilaya, rendant presque automatique les transferts de malades vers les structures des autres régions du pays. Le seul pavillon de psychiatrie existant au niveau de l'ancien hôpital avait disparu avec la destruction de celui-ci lors du séisme d'octobre 1980. De même, le chantier d'un nouvel hôpital psychiatrique à Ouled Fares a été abandonné et rasé pour les besoins d'une nouvelle résidence universitaire. Un centre de désintoxication Les malades mentaux sont livrés à eux-mêmes et envahissent les rues des villes et villages avec toutes les conséquences que cela représente pour la vie des passants. Dernièrement, une femme avait été, rappelons-le, tuée à Chettia par un malade mental qui l'a blessée mortellement à la tête à l'aide d'une bouteille. L'autre infrastructure, dont l'absence se fait aussi nettement ressentir dans la région, a trait au centre de soins pour toxicomanes, lequel a pu être retenu par le ministère de la Santé et sera également lancé cette année. Il s'agit d'un hôpital de 30 lits, dont la moitié est réservée pour les femmes. Il sera dirigé par des psychiatres, des psychologues et des sociologues, assistés de techniciens supérieurs de la santé. Là aussi, le projet viendra combler le vide enregistré dans ce domaine.