M'samda : De l'eau…Enfin ! Les habitants de M'samda, une localité située à six kilomètres au sud-ouest de Maghnia, peuvent enfin jouir de la disponibilité de l'eau potable, longtemps convoitée. Il y a presque deux mois, l'Algérienne des eaux, avisée, en collaboration avec les services de l'APC de Maghnia, a dépêché sur place un dispositif d'investigation pour la localisation d'une défectuosité : infiltration des eaux usées dans le réseau de la conduite d'AEP. Dans un premier temps, les services concernés ont pris le relais pour l'alimentation de la population en eau potable, après que celle-ci fut instantanément coupée ; ce qui ne résoudra que partiellement le problème et inquiétera davantage la population. Les efforts ont dû être doublés pour aboutir à la délimitation de l'anomalie. L'entreprise privée chargée des travaux a déployé du matériel et une armada d'ouvriers pour l'installation de nouvelles canalisations. Dix jours ont suffi pour que l'eau coule, enfin, des robinets de M'samda. Le conservatoire rouvre ses portes Le conservatoire communal de musique de la ville de Tlemcen vient de rouvrir ses portes, avec en prime, une nouvelle organisation pédagogique, en matière de gestion, d'encadrement et d'enseignement pour une meilleure prise en charge des activités de l'institution. Selon M. Abdelkader Bekkaï, inspecteur de musique et membre de l'encadrement, « le conservatoire aura pour mission la formation des jeunes en musique, l'animation artistique et œuvre pour la conservation du patrimoine musical national. » Selon notre interlocuteur, « c'est pour toutes ces raisons que l'APC de Tlemcen a opté, cette fois, pour une nouvelle stratégie, en désignant une nouvelle équipe d'encadreurs composée de professeurs de musique qualifiés et expérimentés, pour assurer un enseignement de qualité répondant aux exigences en la matière. » Un bus tue une femme Dans l'après-midi d'avant-hier, un bus de la ligne 14, desservant la cité Bouhenak dont l'université, a mortellement percuté une femme, la cinquantaine. Selon des témoins oculaires, encore sous le choc, la passagère était descendue du bus en question et « pendant que le conducteur, dans la précipitation, manoeuvrait une marche arrière, il est passé deux fois sur le corps de la malheureuse, sans s'en apercevoir ». La quinquagénaire est décédée aux urgences du CHU Tidjani Damerdji. Hier, des citoyens en colère se sont regroupés devant la direction des Transports pour dénoncer le « diktat des transporteurs, particulièrement de cette ligne ». Dans un courrier qui nous a été adressé, l'association de cette cité meurtrie, dénonçait l'anarchie qui règne sur cette ligne. « Nous n'avons jamais cessé d'attirer l'attention des autorités sur ce problème. Aujourd'hui, le drame est arrivé » (lire El Watan, Tlemcen Info, du 6 février 2007 « Cité Bouhenak, la ligne 14 fait des mécontents »).