C'est sous le thème de « l'Automobile en Algérie » que le président-directeur général du groupe Elsecom-Kia-Ford a animé, jeudi dernier, à l'Ecole nationale polytechnique d'El Harrach, une conférence. Cette initiative, organisée par l'Association des diplômés de l'ENP (ADEP), a été rehaussée par la présence du PDG de Naftal, d'anciens étudiants et amis de M. Achaïbou ainsi que d'actuels élèves ingénieurs. Assisté par son collaborateur, le patron du groupe Achaïbou a dressé un tableau sur le marché automobile mondial et local. Beaucoup de chiffres sur le nombre de véhicules en circulation au monde, celui des travailleurs dans le secteur de l'automobile ainsi que sur deux marchés émergents (Chine et l'Inde) ont été dévoilés à l'assistance. C'est ainsi que, selon le conférencier, le marché national de l'automobile connaîtra, une évolution remarquable principalement après l'arrêt de l'importation des véhicules de moins de trois ans. Les concessionnaires sont en train d'investir beaucoup plus dans le service après-vente, la pièce de rechange et l'adaptation du showroom aux normes internationales. Le conférencier a précisé qu'« il n'y a pas assez de voitures en Algérie ni assez de routes » et que les véhicules sont frappés d'un taux de 15 voire 30 % de droits de Douanes Le groupe Achaïbou, faut-il le préciser, détient 11 marques de véhicules tous types confondus, Il assure 1150 emplois directs et une cinquantaine pour des distributeurs à travers les quatre coins du pays. Il possède 9 showrooms, 3 sièges administratifs dont un en construction pour la marque Ford. Le groupe représente un chiffre d'affaires de 17 milliards de dinars, soit 240 millions de dollars US. Il possède 80 000m2 de zone sous douanes pour le stockage de véhicules et a vendu, en 2006, 18 600 véhicules.