Après s'être distinguée de toutes les autres dans les 47 autres wilayas du pays en enregistrant le plus fort taux d'électrification et d'alimentation en gaz des populations, la direction des mines et de l'énergie (DMI) de Annaba s'est fixée d'autres objectifs à atteindre. Au moins trois sont prévus pour être réalisés à court terme. Il y a la réalisation d'un centre d'enfûtage de gaz butane à Berrahal. A la fin de l'année 2007, au plus tard, cette unité entamera la production de 24 000 bouteilles jour. Cet investissement coûtera à l'entreprise publique économique Naftal 790 millions de dinars. Un laminoir fil rond à El Hadjar est ensuite prévu pour une production de 400 000 tonnes/an, et donner un plus à la satisfaction des besoins nationaux en la matière. Il y a enfin l'électrification de la zone industrielle de la Méboudja d'un coût de 110 millions de dinars et celle de Berrahal pour 240 millions de dinars. Ces 3 projets devraient générés plus de 1000 nouveaux postes de travail. Prospection et extraction minière figurent également au programme des activités de la DMI. « Les portes de notre institution sont ouvertes à quiconque est intéressé par un contrat d'exploitation d'une des mines implantées sur le territoire de la wilaya », a affirmé Ali Benyekhlef, le directeur. Il était au micro de notre confrère Mohamed Seghir Zaïm, journaliste et animateur du forum de la radio locale lundi dernier. En électrification et alimentation en gaz des localités et populations, la satisfaction est à tous les niveau y compris dans les foyers des localités, agglomérations et îlots d'habitations les plus reculés de la wilaya. Ces deux types d'énergies sont partout dans les douze communes. D'autres comme Satha, Oued Zied, Chabia, cité du 1er Mai et Bidari devraient bénéficier de ces deux bienfaits de la modernité courant 2008. C'est dire que l'offensive lancée en 2003 par la DMI de Annaba a réussi à détourner les populations des habituelles farces et guignolades auxquelles elles avaient été habituées. L'heure est aujourd'hui à la concertation et à la réflexion entre tous les intervenants pour lancer d'autres projets. Même si le DMI a affirmé que l'on est toujours au stade de la découverte d'indices aurifères dans les mines de Aïn Barbar (Séraïdi) et que la prospection pétrolifère au large des côtes de Annaba est encore au stade des préliminaires, d'autres projets sont en cours d'étude. Ils devraient faire de Annaba, l'un des plus grands pôles industriels de la Méditerranée. Dans les 4 zones industrielles et autres d'activités commerciales où sont implantées des centaines d'entreprises, le constat est établi. Plusieurs milliards de dinars y ont été investis pour la réalisation d'unités de production du secteur et la création de plusieurs dizaines de milliers de postes d'emploi. Le transfert du contrôle technique des véhicules, la situation des stations d'essence et leur mise en conformité, la gestion des carrières, les relations dans le domaine de l'énergie entre les pays du Maghreb et d'autres du continent européen, sont d'autres préoccupations directes ou indirectes de la DMI Annaba. La mise en œuvre du programme national d'électrification des zones rurales était pour cette institution une opportunité de démontrer que quand on veut, on peut. La DMI a choisi une politique d'organisation et de relation avec des partenaires comme Naftal et Sonelgaz. L'idée est d'obtenir une forte concentration entre tous les partenaires locaux ainsi que l'implication financière des pouvoirs publics. Ce qui a permis de fixer des objectifs et une stratégie pour les atteindre via un programme pluriannuel d'actions.