L'ouverture du capital social de l'entreprise nationale de l'industrie pétrochimique (ENIP), à hauteur de 51%, suscite moult réactions notamment de la part du partenaire social. Cependant, lors de son passage au forum de la radio El Bahia, le vice-président de l'activité Aval a annoncé que « cette ouverture du capital est nécessaire. Des années durant, la mauvaise gestion a caractérisé cette filiale. On a souvent privilégié le rafistolage de l'unité avec des fils de fer au détriment de l'investissement. » Et d'ajouter : « Je défie tous les directeurs qui sont passés par l'ENIP (Arzew et Skikda) de venir me prouver le contraire. Cette ouverture du capital, si elle avait intervenu en 2004, personne n'aurait rien à redire, car elle se trouvait dans une situation catastrophique ». Aujourd'hui, dira Abdelhafid Feghouli, « comme par miracle, l'ENIP renaît de ses cendres, même ceux qui étaient d'accord il y a quelques années disent non, l'ENIP est en très bonne santé, mais ceci est totalement faux. L'ENIP enregistre un endettement de 37 milliards de dinars et elle a besoin d'un investissement de l'ordre de 100 millions de dollars. »