Les étudiantes ont bloqué, depuis deux semaines, l'entrée de l'administration de leur résidence universitaire Ahmed Medeghri pour réclamer une meilleure prise en charge. Dans un communiqué, les militantes affiliées à l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA), accusent l'administration de cette cité qui héberge près de 2 300 étudiantes « de mauvaise gestion » et demandent « la révision du règlement intérieur de la cité. » Les problèmes cités sont nombreux ; ils ont pour nom « l'insécurité, car des personnes étrangères pénètrent à l'intérieur de la résidence, l'absence d'hygiène dans les toilettes, les vitres cassées et le manque d'électricité. » « Une situation, témoignent les étudiantes, qui a crée de nombreuses maladies. » Les protestataires relatent également le cas « d'une grande décharge à proximité du restaurant universitaire qui dégage une odeur pestilentielle qui ôte toute envie de se restaurer. Les repas sont d'ailleurs peu consistants et les règles d'hygiène sont peu respectées. »