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L' Etat interpellé
Publié dans El Watan le 08 - 03 - 2007


Loin de constituer simplement un rituel à célébrer chaque année, le 8 mars est un marqueur de la condition des femmes dans une société donnée. Qu'en est-il de la femme algérienne, de sa place dans la société et la famille ? Quel bilan ? Quelles perspectives de promotion, d'épanouissement s'offrent à elles ? L'Algérie a certes ratifié de nombreuses conventions internationales contre les discriminations, il reste que ces ratifications n'effacent pas les discriminations de lois internes, dont la plus symbolique est cristallisée par le code de la famille qui, malgré quelques réformes, n'en reste pas moins inégalitaire. Une codification anachronique, en contradiction avec la loi nationale suprême, la Constitution, avec l'évolution de la société et l'intérêt de la famille. Par ailleurs, une Algérienne sur dix vivant en couple est victime de violences physiques avec fréquence répétée ou tous les jours. Cette violence se manifeste par des coups, l'enfermement et la mise à la porte… Sans compter celles qui, par milliers, n'ont trouvé que la rue pour abriter leur détresse. L'espace public ne protège pas non plus la femme. Voilà une réalité effroyable qui appelle des mesures de protection énergiques et engage la responsabilité des pouvoirs publics. Quatre décennies après l'indépendance, les femmes continuent de faire l'objet d'une discrimination dans l'accès aux mandats électoraux, aux fonctions électives et aux postes de décision. Ainsi, les femmes parlementaires représentent à peine 6% de la composante du Conseil de la nation et 3% à l'Assemblée populaire nationale. L'environnement n'est pas propice à l'exercice par les femmes de leurs compétences, ni à même de leur donner plus d'assurance et de confiance dans leurs atouts.. Toutefois, l'évolution la plus marquante a été enregistrée dans l'activité professionnelle. L'implication des femmes dans le monde du travail est aujourd'hui un « fait social structurant » de la société algérienne. Il s'agit d'une « rupture sociologique » et d'une « transformation importante » du rapport des femmes à l'emploi. Et, par là même, de la société, relève une enquête nationale sur l'intégration socioéconomique des femmes en Algérie réalisée par le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) pour le compte du ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Les femmes occupées dans une activité formelle ou informelle représentent 18,68% de la population féminine enquêtée, dont 8% occupent des postes de responsabilité dans le secteur public contre 8,2% dans le secteur privé. La reconnaissance des compétences féminines, l'épanouissement de la condition féminine, le mieux-être des femmes, le respect de leur intégrité physique et morale nécessitent, d'abord et avant tout, un cadre protecteur qui est la loi, une loi égalitaire bannissant toute discrimination de quelque nature que ce soit. L'Etat algérien est appelé par la moitié de la société à faire montre d'engagement politique.

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