Comment ne pas saluer cette initiative orchestrée par une l'association française « Toutes à l'école ». Cette initiative est parrainée, et de quelle manière ! par une poignée de célèbres présentatrices des journaux télévisés du Paf (Paysage audiovisuel français). L'Unicef a été aussi associée à l'opération. Depuis quelques années, cette association célèbre le 8 mars d'une façon solidaire en organisant une collecte de fonds au profit des fillettes des pays pauvres. L'idée est simple et le coeur gros d'amour et d'empathie. Du 4 au 11 Mars, elles mettent sur le marché des fleurs vendues à 3 Euros dont la moitié est destinée à l'association. Empruntant un circuit sécurisé, l'argent est envoyé à destination des pays pauvres d'Asie et d'Afrique. Des bénévoles s'y chargent de monter des écoles équipées et encadrées afin de scolariser les fillettes livrées à la rue. Un reportage diffusé à l'occasion du lancement ; nous a montré des enfants, à peine âgés de cinq ans, fouiller les poubelles pour se nourrir. Des briqueteries artisanales les emploient à des tâches de loin supérieures à leurs capacités physiques. Garçonnets et fillettes triment avec des pelles et des pioches sous l'œil sévère du patron. D'autres images exhibent la vente de fillettes par leurs parents dans le but de subvenir aux autres membres de la famille. Face à la misère, les parents n'hésitent pas dans leur choix : ce sont les filles qui font les frais de la déscolarisation. Elles finiront comme proie facile entre les mains de personnes sans foi ni loi. Les réseaux de proxénétisme, les suceurs de sueur patrons d'usine ou propriétaires de terres s'en donnent à cœur joie pour exploiter ces âmes tendres. Pas moins de 300 millions d'enfants sont transformés en esclaves un peu partout dans le monde. L'association « Toutes à l'école » part du principe que la fille scolarisée deviendra une femme instruite et responsable qui n'aura pas à subir les affres de l'exploitation. Une fois devenue mère, elle pourra transmettre de belles valeurs à ses enfants.