M Denouni Abdelmadjid, président de l'Union Générale des Entrepreneurs Algériens (UGEA), n'est pas allé de main morte lors de son passage au forum de Radio EL Bahia. Il a accusé les différentes caisses de la sécurité sociale d'être à l'origine des difficultés que rencontrent les petites entreprises du Bâtiment, des Travaux Publics et de l'Hydraulique (BTPH). Il a dénoncé également le comportement de certaines administrations qui, a-t-il indiqué, font tout pour casser ces PMI et favoriser celles de l'étranger. Devant cette situation, plus de 1 400 cas de recours ont été déposés par les entrepreneurs au niveau du Conseil de l'Etat pour statuer sur les difficultés qu'ils rencontrent. Ces dernières, qui ont bénéficié de marchés, n'arrivent pas à achever les travaux qui leur ont été confiés pour des raisons techniques ou de réévaluation des montants financiers. Sur ce plan, le président suggère désormais une actualisation des prix des projets accordés, afin d'éviter des contentieux entraînant des procès et parfois l'arrêt des chantiers, des pertes aussi bien pour le Trésor Public que pour l'entrepreneur. Il a invité l'état à procéder à une réforme financière et du code des marchés par la mise en place de gardes fous pour une bonne gouvernance. L'actuel code des marchés pénalise l'entrepreneur par sa mise à mort à petit feu. L'Union Générale des Entrepreneurs Algériens, qui a son siège à Oran, au niveau de la cité Djamel, regroupe actuellement 6 700 petites entreprises du BTPH, sur les 12 000 activant dans le pays. C'est une organisation patronale et consultative du secteur du BTPH qui milite pour défendre et sensibiliser les entrepreneurs par le bais de séminaires ou de rencontres dans le cadre des universités d'été. Son objectif c'est la mise en place de groupement d'entreprises pour une véritable prise en charge du programme de la relance économique et du plan quinquennal (140 milliards de dollars).