On apprend que le budget primitif, arrêté par l'exécutif de l'APC d'Oran, n'a pas consacré le moindre sou au profit des activités culturelles ou artistiques de la ville. Pour en savoir plus sur cette question, nous avons approché Farouk Karouicha, président de la commission des affaires culturelles et artistiques au sein de l'APC. « C'est vrai que le budget primitif n'a prévu aucun budget pour le secteur, et ce, pour la simple raison que la loi en vigueur ne permet à l'exécutif l'octroi d'un budget qu'en présence d'un organisme qui soit éligible à accueillir les fonds dégagés. J'explique : avant la dissolution officielle de l'association culturelle de la ville d'Oran (ACVO), l'APC dégageait des sommes importantes allant jusqu'à 900 millions de centimes, qui profitait à de nombreuses activités de toutes tendances. Sauf qu'en l'absence, actuellement, de cet organisme de substitution et en attendant la mise en fonction de l'Office des arts et de la culture de la ville d'Oran qui sera installé prochainement, nous n'avons pas d'autres alternatives que de faire appel à des associations bénévoles qui peuvent disposer de salles, de logistique et de moyens techniques que nous mettrons à leur disposition. » Une fois installé, l'office fonctionnera en coordination avec un conseil consultatif.