Un citoyen de la commune de Khoubana, qui s'est présenté dimanche au bureau d'El Watan dans un état de forte agitation frôlant l'hystérie, nous a déclaré que sa tante âgée de 32 ans, mère de 2 enfants, est décédée à la suite du refus du secrétaire général de l'APC d'autoriser l'utilisation de l'ambulance pour évacuer à l'hôpital de Bou Saâda la malade, qui était dans un état grave, au centre de santé de la commune. « Devant ce refus, a-t-il soutenu, nous avons opté pour l' évacuer par nos propres moyens, avant que le secrétaire général ne se rétracte, une heure et demie-après, et mette à la disposition du centre de santé l'ambulance pour l'évacuation de la malade sur Bou Saâda ». « Ma tante, a-t-il ajouté, a juste eu le temps d'arriver aux portes de l'hôpital de Bou Saâda pour rendre l'âme. » Ce citoyen n'en revenait pas face à ce comportement qui relève de l'inconscience, qui a coûté la vie d'une mère de famille à la fleur de l'âge. « Le secrétaire général n'a pas hésité un moment, malgré mes supplications afin qu'il autorise l'ambulance à évacuer la malade, à me mettre carrément à la porte », a soutenu le citoyen. L'ambulance, s'était-il interrogé, était stationnée au niveau du parc de la commune au lieu et place du centre de santé pour l'évacuation en urgence des malades. Il semblerait que le secrétaire général aurait refusé d'autoriser l'évacuation de la malade car le chauffeur affecté pour l'ambulance était... absent. En tout cas, l'argument est farfelu et inacceptable devant la gravité de la situation qui impose de la perspicacité et de l'humanisme car s'agissant d'une personne menacée dans sa vie. Finalement, après moult tergiversations, la femme, n' ayant pu résister à son malaise, est morte après son évacuation, longtemps après que la stupidité ait pris le dessus sur la raison. Toutes nos tentatives pour joindre les autorités de la commune de Khoubana ont été vaines.