L'axe qui relie l'avenue Aspirant Hammou Mokhtar (ex-St Eugène) au rond point des Castors, est toujours utilisé comme marché de voitures d'occasion. De même d'ailleurs que presque toutes les rues adjacentes, au grand dam des habitants du quartier et des usagers de la route qui trouvent souvent beaucoup de mal à s'y frayer un chemin. Certains habitants se sont ingéniés à placer de grosses bordures en béton pour interdire le stationnement devant leurs maisons. Qu'à cela ne tienne, certains audacieux se garent quand même, provoquant ainsi le rétrécissement de la chaussée, d'où les embouteillages. Pris d'assaut chaque début d'après-midi par les conducteurs venus proposer leurs véhicules à la vente, l'endroit est complètement saturé en l'espace de quelques minutes par les retardataires qui n'éprouvent aucun scrupule pour s'arrêter n'importe où et n'importe comment, n'en déplaise aux autres. Pourtant, plusieurs plaques interdisant le stationnement ont été implantées tout au long de la double voie, mais personne n'y prête la moindre attention, et cela dure parfois au-delà de 20 heures. Débandade L'apparition intempestive des motards de la sûreté provoque un véritable branle-bas de combat chez les vendeurs qui se mettent à démarrer en trombe dans toutes les directions. Une débandade qui provoque une situation inextricable. Des conducteurs sont interpellés, des contraventions sont dressées… Le lendemain, tout recommence comme si de rien n'était. Certains estiment que cette situation est née d'un besoin réel de vendre pour les uns et d'acheter pour les autres. D'où la nécessité de création d'un marché légal, comme le fut celui situé auparavant près du parc d'attraction. On a bien signalé la réalisation d'un marché spécialisé, qui devait être une véritable foire aux affaires dans ce secteur, où tout le monde trouverait son compte, à commencer par la commune qui pourrait s'assurer des ressources non négligeables et créer plusieurs postes d'emploi. On pourrait placer une antenne administrative pour légaliser les ventes de véhicules, voire une antenne d'assurance et où les autorités pourraient exercer un contrôle sur les véhicules qui seront proposés à la vente, etc. « Si on avait un marché autorisé, on ne serait pas ici à jouer tout le temps au chat et à la souris avec les agents du service de l'ordre », a déclaré un courtier qui assure que c'est son seul gagne-pain.