Les feux tricolores peuvent afficher la couleur qu'ils veulent, les panneaux peuvent indiquer ce que bon leur semble, certains délinquants de la route au volant du bolide de papa, mais surtout les conducteurs d'autobus, roulent comme s'ils n'avaient jamais entendu parler du code de la route. Sur le grand boulevard du quartier de haï Chouhada (ex-Castors) – qui relie le rond-point de la gare routière à celui de Dar Beida – la signalisation verticale existe depuis bien longtemps, et l'on s'est récemment décidé de rafraichir les lignes blanches délimitant les couloirs à emprunter par les conducteurs selon la direction choisie. Mais cela n'est que théorique. Car, dans la pratique de tous les jours, et les nuits aussi, bien naïf est celui qui croit qu'ils inspirent le moindre respect. Il risque fort de le regretter. Les feux tricolores peuvent afficher la couleur qu'ils veulent, les panneaux peuvent indiquer ce que bon leur semble, certains délinquants de la route au volant du bolide de papa, mais surtout les conducteurs d'autobus, roulent comme s'ils n'avaient jamais entendu parler du code de la route ou qu'il n'est pas fait, mettant gravement en danger leur vie et celle des autres. Des chocs plus moins violents se produisent trop souvent sur une artère où toutes les conditions semblent réunies pour éviter le moindre incident. l y a lieu de préciser que ce boulevard connaît un grand mouvement de voyageurs en provenance des localités d'Arzew, Gdyel, etc. etc. qu'il est traversé par des dizaines d'élèves d'écoles primaires, du CEM Benzerdjeb et de quelque 1.800 lycéens de l'établissement secondaire Mustapha Haddam qui s'ouvre sur ce même boulevard. Passer d'un trottoir à l'autre est une véritable aventure pour tous ces malheureux piétons que même le passage protégé qu'ils empruntent très docilement n'est pas respecté. Surtout par les conducteurs d'autobus qui se livrent à une course acharnée dans une chasse furieuse au client. Certains riverains estiment que les services concernés devraient envisager la mise en place de moyens pour assurer la sécurité de la population contre ce fléau qui ne dit pas encore son nom. Il faudrait, sans doute, ajouter que la vitesse ne connaît aucune limite sur cette voie, faisant que l'automobiliste roulant à tombeau ouvert se trouve dans l'incapacité de freiner au feu rouge, et n'a donc plus qu'à le « griller ». Et le nombre de fois où ce feu se trouve « grillé » ne compte plus, au grand dam des piétons qui risquent leur vie à chaque traversée de ce boulevard qui est devenu un boulevard périphérique avec l'encombrement de l'avenue ex-St Eugène.