Mohamed Amine Hallouz, le P/APC de Tiaret, semble décidé à en finir avec l'anarchie qui règne principalement à la cité des 40 logements. L'opération de délocalisation va toucher les artères du centre-ville où règne le désordre à cause de l'entêtement des « trabendistes » qui hantent les lieux et les propriétaires des fourgons affectés au transport public, qui rechignent à s'installer dans la nouvelle gare réalisée à cet effet. L'opération qui débutera aujourd'hui va permettre de désengorger la ville et, par ricochet, d'atténuer les appréhensions liées à l'insécurité et les désagréments causés tant aux riverains qu'aux établissements éducatifs. L'APC de Tiaret, bien que minée jusque-là par des dissensions internes qui ont gravement compromis les efforts en matière de développement, avait signé, pour rappel, un arrêté communal réglementant l'activité des vendeurs de marchands de fruits et légumes de même que celle du marché noir, en désignant des lieux plus ou moins appropriés. Des marchés géographiquement équilibrés, ouvrant sur des tranches horaires étudiées qui, tout en épargnant les déséquilibres, vont générer des rentrées d'argent substantielles à la commune de par le paiement d'une taxe symbolique, ne serait-ce que pour faire face au nettoiement auquel cette même APC reste confrontée à l'heure actuelle. Cette opération à chaque fois différée a fait dire à plus d'un que les pouvoirs publics locaux, de par ce laxisme, étaient en train d'acheter la paix, étant donné que les rixes souvent violentes ont régenté ces activités. Mercredi dernier, la situation a failli tourner au drame quand certains des protagonistes qui se disputaient les trottoirs et même la chaussée en sont venus aux mains et aux armes. Chacune des institutions concernées semblaient comme impuissantes à juguler le mal.