Le tribunal criminel d'Alger a renvoyé hier le procès de sept terroristes, dont l'ancien émir du GSPC, Hassan Hattab, à la prochaine session criminelle qui devrait s'ouvrir à la fin du mois d'avril. Le président de l'audience a justifié ce report par l'absence de l'avocat de l'un des mis en cause. Les accusés ont été poursuivis en justice pour constitution de groupe terroriste, assassinats avec préméditation et utilisation d'explosifs contre des infrastructures publiques. Deux parmi eux seulement étaient présents à l'audience. Il s'agit de H'mida Allaoua et de Hamid Bellaâssel. Le tribunal a refusé à ce dernier une demande de mise en liberté conditionnelle motivée par des raisons de santé. Les quatre autres mis en cause sont en fuite, à savoir Hattab, Boudehouaï, Nasri Aït El Hadi et Messili. Tandis que le septième accusé, Messaoudi Mohand Arezki en l'occurrence, est mis sous contrôle judiciaire. Six autres procès liés à des affaires terroristes ont été programmés pour la session d'aujourd'hui. L'un de ces procès concerne, entre autres, Hattab et Belmokhtar (également en fuite). Les chefs d'inculpation retenus contre eux sont appartenance à un groupe de terroristes activant à l'étranger, meurtre, commerce et importation illicite d'armes et enlèvement de ressortissants étrangers. L'affaire des 32 touristes occidentaux kidnappés à l'extrême sud du pays sera citée dans ce procès. Pour rappel, Hattab, qui se trouve toujours dans le maquis, a été condamné par contumace par le tribunal criminel de Batna pour création d'une organisation terroriste.