Comme on le sait, les déchets hospitaliers exigent un traitement adapté, en raison de la dangerosité qu'ils présentent : déchet biologique, radioactif... Ce n'est que par incinération que les hôpitaux parviennent à les éliminer. Or un problème se pose aux riverains qui refusent l'installation d'incinérateurs, comme l'on fait les citoyens habitant tout autour de l'hôpital Boumali de Aïn Beïda. Cet hôpital dispose d'un incinérateur, mais en panne. Sa remise en marche est contestée, attendu qu'il génère des déchets cancérigènes. Le même problème est soulevé à Aïn Fakroun. Le responsable de la direction de la santé a parlé de choix cornélien, autrement dit la prise de décisions courageuses devant l'apparition de tels dangers. Par ailleurs, le citoyen ne se sent même pas concerné dans nombre de cas. La manière la plus connue consiste à se débarrasser des restes de médicaments, de seringues usagées dans la poubelle publique. Tout comme il a été remarqué qu'il n'y a pas de collecteurs spécifiques pour certains déchets, tels les piles, les batteries et les pneus. En somme, il s'agit de mettre en œuvre un plan de gestion des déchets, depuis leur dépôt jusqu'à leur élimination ou leur enfouissement. Depuis quelques années, le problème de la pollution commence à se poser sérieusement. L'air et l'eau sont les premiers éléments qu'il faudra préserver de la pollution dont les effets sur la santé du citoyen risquent d'être sévères. La préservation de la santé publique suppose ou requiert la participation de tous : autorités et citoyens. Et ce sont ces derniers qui peuvent contribuer dans une large mesure à réduire la prolifération des ordures en veillant à la propreté del'environnement.