Malgré les absences de nombreux cadres, la bande à Saâdane a tenu en respect le Ahly de Djeddah, n'était le coup de pouce de l'arbitre syrien Mohssen Basma ayant accordé un penalty douteux aux locaux. Le Ahly a été perturbé par le dispositif tactique mis en place par l'ex-patron des Verts qui a déjoué tous les plans de Neboucha n'ayant pas manqué à l'issue de la partie de mettre en exergue le niveau de l'équipe algérienne qui aurait pu revenir avec un meilleur résultat. Les maladresses et l'inefficacité des Ziaya et Derradj, surtout, ont joué de vilains tours aux Sétifiens qui avaient la possibilité de bien boucler le premier half, dominé de bout en bout par les partenaires de Maïza. Ces derniers avaient imposé leurs rythme et stratégie face à un adversaire tétanisé par l'enjeu d'une rencontre entachée par le lancement des pétards et fumigènes, n'étant plus une spécificité du public sétifien. En parlant des spectateurs, on ne doit pas passer sous silence le mauvais comportement d'une bonne partie des tribunes couvertes, qui s'est illustrée par une grande hostilité envers les Sétifiens, traités de tous les noms. Les Ententistes, qui rentrent avec un handicap d'un but, s'en mordent les doigts. D'autant que le match était à leur portée. La physionomie de la partie a été renversée par le directeur du jeu, seul à avoir constaté à la 51e minute une faute à l'intérieur de la surface de Hadjaoui. Ce coup du sort a complètement déstabilisé l'Aigle noir ayant flanché psychologiquement. Le brio de Hadjaoui a, à lui seul, découragé les Cayo et Mouad, maîtrisés par la défense sétifienne qui a subi la deuxième période, caractérisée par la prestation du Syrien ayant brandi trois cartons jaunes aux Sétifiens, contrairement aux locaux ménagés. La manière d'officier de l'arbitre nous pousse à pointer le doigt vers l'arbitrage arabe, la seule fausse note de la 4e édition des Champions league arabe. Le président du Ahly, Ahmed El Marzougui, qui avait accordé un entretien à El Watan n'avait pas tort en déclarant : « Pour éviter toute polémique, il est préférable de confier les demi-finales et la finale à des arbitres étrangers… » Bref, les deux équipes pensent d'ores et déjà à la deuxième manche qui s'annonce palpitante, difficile et indécise à la fois. L'Entente, qui va sans nul doute récupérer ses blessés, croit dur comme fer en sa belle étoile, tout comme Neboucha qui estime qu'un but à zéro est suffisant pour damer le pion à Sétif. Notons que l'accueil des Saoudiens n'a pas été du goût des Sétifiens. Ceux-ci ne ratent par ailleurs aucune occasion pour mettre en évidence la disponibilité du consul général d'Algérie à Djeddah n'ayant ménagé aucun effort pour faciliter la mission aux Ententistes, décidés à relever, mercredi 18 avril, le défi. - Iffoussa relancé Profitant du déplacement de l'équipe soudanaise d'El Merrikh, l'adversaire de l'ASO en coupe de la CAF, le manager général de l'Entente, Walid Sadi, se rendra à Chlef pour relancer les discussions avec le Nigérian d'El Merrikh, Iffoussa, qui a tapé dans l'œil des Sétifiens ayant éliminé El Merrikh lors du premier tour de la 4e édition de la Ligue des champions. Le joueur, qui devait rejoindre l'Entente lors du mercato, a été bloqué par son coach, l'Allemand Otto Pfister. Dans le cas où les contacts aboutiraient, Rafio sera cédé à l'ESS.