C'est un homme en émoi, très malheureux de sa terrible situation, qui s'est déplacé mercredi à notre rédaction pour lancer un cri d'alarme. Abdelmadjid Abbas ne sait plus à quel saint se vouer pour sauver sa famille d'un drame certain. Ce père de famille natif de Bouira nous parle, gorge nouée, du mal qui le ronge sans qu'une âme charitable ne lui vienne au secours. Son calvaire dure depuis deux années, période durant laquelle a été diagnostiqué un cancer du rein chez son épouse. Et comme un malheur ne vient jamais seul, la situation de Abbas s'est, hélas, encore dégradée après la perte de son emploi. Il ne dispose d'aucune ressource pour la prise en charge des soins de sa femme et de sa fille, atteinte elle aussi d'une maladie sanguine, et sauver de la faim ses quatre enfants dont quatre en bas âge. Deux de ses enfants ont dû d'ailleurs s'abstenir d'aller à l'école. Abbas a frappé à toutes les portes pour se faire entendre, en vain. Dans ses multitudes démarches qu'il a entreprises en vue de régler sa situation, il a sollicité les ministères de la Solidarité et des Affaires religieuses, mais sans suite. Ses cris sont restés sourds ! Et même le ministère des Affaires religieuses ne lui ouvre pas ses portes. Il s'interroge : « Pour qui l'argent de la zakat est-il destiné pour que je ne puisse pas en bénéficier ? » Abbas ne compte pas en rester là, puisque c'est au chef de l'Etat qu'il compte faire part de ses peines pour le sauver d'une misère qui guette sa famille. En attendant, notre interlocuteur lance un cri de détresse à ceux qui peuvent l'aider. Abbas souhaite être appelé au plus vite au 075 87 17 34 ou lui verser des aides à son compte CCP n°1411755 clé 48.