La sculpture sur plâtre est un art, mais aussi un métier très lucratif. Les Marocains détiennent toujours le monopole de cette profession qui leur permet de s'imposer du fait de l'absence de concurrents algériens dans ce domaine. Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnel organise, depuis hier et durant 15 jours, un recyclage au profit de dizaines de formateurs exerçant dans divers centres de formation de différentes wilayas du pays. Selon le représentant du ministère, Abdelmadjid Makmouche, 50 formateurs algériens vont bénéficier d'un programme de formation et de recyclage, dont les travaux se dérouleront durant la période précitée au centre de formation spécialisé n°1 d'El Oued. Ce centre, faut-il le rappeler, est le seul établissement au niveau national, spécialisé dans la formation dans le domaine de la sculpture sur plâtre. A.Makmouche a également déclaré que l'objectif de ce recyclage est de former les formateurs algériens dans le domaine de la sculpture, mais aussi de valoriser, réhabiliter et vulgariser l'art du sculpteur sur plâtre dans les différents centres de formation du pays. Le représentant du ministère a également signalé qu'un autre programme de formation sera organisé durant le mois de mai à El Oued, en faveur d'autres formateurs. Notre interlocuteur a révélé que d'ici 2009, 591 formateurs au niveau du territoire algérien vont bénéficier de recyclage dans la spécialité de la sculpture sur plâtre. Par cette action, nos diplômés dans cet art pourront sans doute, concurrencer les sculpteurs marocains très connus dans ce domaine et qui monopolisent depuis toujours les marchés algériens. M.Khaldi, en visite à El Oued il y a quelques semaines, a déclaré que les sculpteurs marocains exigent des prix élevés, pour des travaux de sculpture, dont le coût du mètre carré pourrait atteindre 8 000 DA.