L'ouverture, aujourd'hui, des activités célébrant le mois mondial du patrimoine, qui s'étalera jusqu'au 18 mai prochain, a fait l'objet, hier, d'une conférence à l'hôtel Royal, organisée par l'association pour la réhabilitation du vieil hôpital de Sidi El Houari. Dans une longue intervention, Dr Brixi, président de cette association, a expliqué à la presse les principaux objectifs que s'est fixés son organisation pour la réhabilitation du quartier Sidi El Houari. Lequel quartier, a-t-il dit, doit « redorer son blason », car, selon lui, cet ancien centre-ville d'Oran était durant le siècle dernier considéré comme étant le poumon d'Oran de par l'important rôle qu'il a joué dans les domaines aussi bien sociaux, culturels qu'économiques dans toute la région oranaise. De ce fait, l'association socioculturelle « santé Sidi El Houari » axe tout son travail sur la préservation du riche patrimoine qu'abrite ce vieux quartier, à l'image du vieil hôpital de campement qui date de 1868, des bains turcs datant du 17ème siècle ainsi que des constructions du Bey Bouchelaghem, qu'il faut absolument réhabiliter et restaurer. Docteur brixi rappellera ensuite que le quartier Sidi El Houari « abrite plus 150 grottes, où des êtres humains habitaient il y a plus de 10 mille ans et ceci est certainement méconnu de la plupart de nos jeunes », dira le conférencier. Il indiquera par ailleurs que des actions touchant les enfants, pour leur faire connaître l'histoire de leur ville, est envisagée par son association, dont plusieurs de ses membres se rendront, très prochainement, dans plusieurs écoles primaires de la ville pour donner des conférences allant dans ce sens. Le mois mondial du patrimoine débutera par des expositions d'associations et des animations culturelles sur la place de la Perle, pour ensuite se poursuivre avec des visites guidées de monuments historiques. La journée du vendredi sera consacrée à une action de volontariat qui consiste à nettoyer la place de la Perle et le tunnel actuellement fermé à la circulation piétonne par le fait de son obstruction par des tonnes de détritus.