Les Bleus de la JSMT ont gagné, jeudi, sur leur stade fétiche, face aux redoutables « Sanafirs », le match qu'il ne fallait pas perdre, non sans donner des sueurs froides à leurs fans venus nombreux les soutenir dans une confrontation où le chaud et le froid ont été soufflés. Une victoire qui n'a finalement été assurée qu'à l'ultime minute de la rencontre. A l'entame pourtant, les coéquipiers du baroudeur Benzineb avaient bien su contenir leurs adversaires allant jusqu'à les épuiser techniquement pour s'offrir le but libérateur, il est vrai, sur penalty, venu récompenser les nombreuses actions collectives qui ont fait passer un sale temps pour le gardien Babouche qui dut, lui, se déployer aux prix de blessures pour annihiler les rushs des attaquants locaux. Le but a pour origine une action rondement menée par toute l'attaque locale pour voir Benzineb, bien servi par Benyoub, s'engouffrer, semer deux défenseurs, puis se faire descendre sous l'œil vigilant de l'excellent Zekrini qui ne s'embarrassera pas d'indiquer le point de penalty. Un penalty transformé intelligemment par Rabah (39') pour laisser la joie éclater. Après la pause, les protégés de Kadaoui adoptèrent curieusement une attitude contraire à celle qui avait prévalu en première mi-temps, laissant l'initiative à leurs adversaires qui ne demandaient pas tant. Un renversement de la vapeur inattendu qui a laissé pantois plus d'un, doublé d'un essoufflement physique remarqué qui aura pour conséquence une égalisation pour le moins offerte sur un plateau d'argent par les défenseurs locaux qui pêchaient par manque de concentration. But obtenu grâce à un heureux concours de circonstance par l'inamovible Belgharbi qui n'a fait que pousser le cuir hors de portée de Mekki, pourtant irréprochable. Un Mekki qui venait auparavant d'annihiler une balle qui allait mourir dans ses filets au terme d'une action à l'origine anodine. La suite fut pour le mois une réaction à la mesure des attentes du nombreux public qui poussa de toute son énergie l'apathie des Bleus. On s'acheminait d'ailleurs vers un nul synonyme de purgatoire automatique quand, dans un dernier sursaut d'orgueil, les joueurs acculèrent les constantinois. Le but victorieux fut obtenu à la suite d'un corner magistralement expédié par Kermouzi pour être repris sous une forêt de jambe par Benzineb (89'). Un but qui a fait tonner le ciel incertain de Tiaret sous les évanouissements et pleurs de joie en attendant des jours meilleurs. Buts : JSMT : Benzineb (39' sur penalty et 89') CSC : Belgharbi (57')