Rares sont les inconditionnels d'Ezzerga qui continue à croire à la chance de maintien du club, à l'ultime rencontre de ce championnat où les Bleus avaient soufflé le chaud et le froid. Hier, en dépit d'une victoire facile acquise face aux gars de « Yemma Gouraya », le MO Béjaia, sur le score de deux buts à zéro, dans un stade désespérement vide, certains continuent mordicus à y croire car disent-ils mathématiquement « tout reste possible ». Cela sous entend aller à Mohammadia, battre le club local dont le salut passe aussi par une victoire. Concrètement, peu de gens, sceptiques jusqu'à la moelle, ne parient pas sur une donne fondamentalement travestie par ces attitudes qu'avait entretenues le onze local cette saison. L'équipe a certes les capacités techniques et physiques pour rivaliser avec n'importe quelle équipe, mais les dures réalités du football sont là pour dire que le jeu a des secrets que seuls les tenants de son ordre ont la cléf. Au-delà de la donne psychologique pas du tout apaisante, à la veille de la rencontre face au SAM, il y a un fait indéniable à Tiaret. La débacle de la JSMT aura été programmée. Bien plus, se remplir les poches sur les dos des contribuables, avec en sus, une certaine complicité à quelque niveau que se soit. Dire la profonde affliction qui s'est empreinte des vrais adeptes du football et subséquemment ees « fanas » d' Ezzerga, sera un exercice difficile tant les enjeux qui sous-tendent la réussite dépend de facteurs exogènes et qu'exacerbe le clanisme et la voracité toujours de mise de certains groupuscules. Le reste, il faudra peut-etre le chercher dans une sorte de baraka divine invoquée en pareilles circonstances…..