Le projet « Entreprise sans tabac », initié par les sociétés savantes, la Société algérienne de médecine du travail, la Société algérienne de cardiologie, la Société algérienne de médecine vasculaire, la Société algérienne d'oncologie et la Société algérienne de pneumo-phtysiologie en collaboration avec le laboratoire Pfizer, semble faire du chemin. Plusieurs entreprises publiques algérienne adhérent déjà à l'idée en attendant de mettre à leur disposition l'outil pédagogique leur permettant de passer du statut « d'entreprise fumeuses » au « statut d'entreprise sans tabac ». Un objectif à atteindre pour justement préserver la santé des salariés, respecter la législation, améliorer la productivité des salariés fumeurs, soigner son image d'entreprise citoyenne et prévenir les risques d'incendie et de dégradation. C'est pour toutes ces raisons que les entreprises nationales doivent s'engager dans la lutte antitabac. D'autant qu'il est démontré que l'exposition au tabagisme passif constitue un risque de broncho-pneumopathie chronique obstructive (Bpco) et du cancer du poumon. Elle augmente aussi le risque de d'accident vascualire cérébral et de développer un cancer du sein selon les études publiées. Plusieurs institutions internationales, dont l'Agence internationale de recherche sur le cancer, définissent la fumée environnementale comme cancérigène pour l'homme.Selon les spécialistes, la fumée de cigarette recèle jusqu'à 4500 composés chimiques et au moins 50 sont cancérigènes.