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Pr Djamel Eddine Nibouche (Past-président de la Société algérienne de cardiologie) « Les maladies cardio-vasculaires sont responsables du premier taux de mortalité dans le monde »
Le professeur Djamel Eddine Nibouche est le Past-président de la Société algérienne de cardiologie. Lors de ces 4es Journées internationales de cardiologie, il a tenu à nous parler brièvement des maladies cardio-vasculaires, des progrès enregistrés dans ce domaine, de la prévention et de la sensibilisation. Professeur, dans votre intervention, vous avez été éloquent quant aux maladies cardio-vasculaires, et sans être alarmiste. Il y a de quoi avoir peur… En effet, c'est préoccupant. Des études ont montré que les maladies cardio-vasculaires représentent un taux de mortalité qui varie entre 26 et 34% dans le monde et la première cause de la mortalité en Algérie, parmi les maladies non transmissibles. Et c'est la raison pour laquelle les pouvoirs publics doivent s'impliquer davantage dans la prévention et la sensibilisation. Les causes de ces maladies, on les trouve partout. Vous savez, il y a des changements dus à l'alimentation (notamment rapide, comme dans les gargotes que l'Etat doit sévèrement contrôler) au tabac, dont la consommation chez certains commence dès l'âge de 13 ans et à ce sujet, la lutte anti-tabac n'existe pas chez nous, d'où la nécessité de sensibiliser dans nos écoles, dans les familles... Mais, heureusement, devrions-nous dire, la médecine évolue... Effectivement, la médecine, de façon générale a beaucoup bénéficié des progrès de la science d'où, d'ailleurs, l'intérêt, par exemple, de ces journées internationales de la cardiologie de Tlemcen où les praticiens ont tout le loisir de profiter de l'expérience des experts qui y participent. Et qu'en est-il de la chirurgie cardiaque ? Vous savez, au lieu des prises en charge abusives en Algérie, il serait plus bénéfique d'investir dans la coopération en développant la formation qui doit se faire dans notre pays. Nous sommes pour la venue régulière d'équipes étrangères en Algérie. Enfin, à l'Etat de s'investir plus et concrètement dans la prise en charge des maladies cardio-vasculaires.