A défaut d'une salle omnisports, les deux sections d'arts martiaux d'Irdjen évoluent dans un environnement difficile. L'une d'elles exerce dans une ancienne école dénommée Badar et l'autre dans l'école primaire du village Aït Hague. A noter que ces deux salles utilisées par les sportifs sont usées par le temps. L'une des sections attend son agrément alors que l'autre, officielle, peine à aménager son local dont les vitres sont cassées et les vestiaires inexistants. « En plus du manque d'infrastructures, l'APC ne peut parvenir à assurer le transport de ses athlètes, vu la vétusté des bus. Car on est appelé à répondre à toutes les compétitions régionales et nationales auxquelles la plupart de nos athlètes sont qualifiés », avoue M. Aksil, président de l'ESAM (Etoile sportive des arts martiaux d'Aït Hague). Par ailleurs, aucun projet de construction d'une salle omnisports n'est inscrit dans les différents programmes de l'APC. Seules des aires de jeux sont projetées pour plusieurs villages. Depuis sa création en 2005, la section de karaté de M. Aksil, fonctionne grâce aux dons de particuliers et une subvention insignifiante.