La Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) a décidé d'opter pour le « règlement amiable » en vue du recouvrement des créances qu'elle détient sur les entreprises clientes. Dans un communiqué rendu public hier, la Badr indique que cette formule d'arrangement consiste à « étaler dans le temps le remboursement des échéances des crédits » que les entreprises clientes n'arrivent pas à honorer dans les délais initiaux. Cette démarche vise principalement à « assainir le portefeuille des créances de la Badr et à alléger les charges qui pèsent sur les entreprises clientes en raison des contraintes à caractère économique et social », précise le communiqué. La banque souligne également que tout en constituant une « bouffée d'oxygène pour les investisseurs concernés », ce dispositif « est basé sur de nouvelles conditions permettant de préserver au mieux les intérêts de la banque ». La BADR, qui retrouve peu à peu sa vocation originelle de banque agricole, est appelée à contribuer au financement des secteurs de l'agriculture, de la pêche, de l'aquaculture et du monde rural.