Afin d'assainir le portefeuille des créances de la banque et l'allègement des charges qui pèsent sur l'entreprise cliente, la BADR a décidé d'opter pour l'arrangement amiable du recouvrement des créances en étalant dans le temps, dans le cadre d'un nouveau dispositif, le remboursement des échéances des crédits Ce dispositif mis en place par la direction générale de la Badr a été communiqué aux directeurs de groupes régionaux d'exploitation. Il faut noter que la Badr avait des soucis de recouvrement de créances avec différentes entreprises et groupes tels que Tonic emballage. Durant l'année 2005 et suite à des difficultés financières suite à la suspension de sa ligne de crédit par la banque accompagnatrice, Badr, Tonic emballage avait préparé un business plan qu'elle remettra à la banque et dans lequel elle demande le rééchelonnement de sa dette. Mais aux dernières nouvelles, la Badr campe toujours sur sa position et exige le recouvrement immédiat de ses créances qui avoisineraient les 65 milliards de dinars. Pour le remboursement de sa dette, la Badr aurait exigé de la société, de vendre toutes ses filiales " au nombre de 11. Pour se défendre, Tonic emballage avait mis en avant sa solvabilité bancaire et ses garanties fournies à la banque qui s'élèvent à 87 milliards de dinars contre des crédits d'un montant de 65 milliards de dinars, soit des engagements de l'ordre de 130%. La récolte de ressources, autrement dit l'épargne, la distribution de crédits et le recouvrement des créances constituent les missions principales de la banque. Or, notre système bancaire s'est caractérisé par son incapacité à répondre aux nouveaux besoins de l'heure ; ce qui passe avant tout par une redéfinition du rôle de la banque dans le nouveau paysage politique, économique et social. Certes, des efforts sont entrepris dans le sens de la réadaptation de notre système bancaire. Mais ceux-ci restent en deçà des attentes des uns et des autres. Il faut dire que l'opposition au changement est plus forte chez les défenseurs de l'ordre établi et les rentiers que la volonté déclarée des partisans de la réforme du système bancaire en Algérie. La démarche de la Badr serait-elle un pas positif pour les investisseurs ?. Selon la banque cette procédure est basé sur de nouvelles conditions permettant de préserver au mieux les intérêts de la banque.