Mois du patrimoine : Tiddis, la ville antique à l'honneur La commémoration du mois du patrimoine sera célébrée ce mardi au palais de la culture Malek Haddad, par une journée d'étude dont le thème tournera autour de la ville antique de Tiddis. Un programme varié a été concocté dans ce sens, avec une présentation de l'historique de Tiddis à travers les travaux de Berthier, par Houssine Taoutaou, chercheur au centre national des recherches en paléontologie antéhistorique (CNRPAH). Des conférences seront également animées par les services de la cellule du patrimoine de la gendarmerie nationale, ainsi qu'un parcours historique de la ville antique, de l'époque romaine à celle islamique en passant par la période chrétienne, sera exposé par des enseignants universitaires d'Alger et de Constantine. D'autres sujets seront au cœur du débat durant cette rencontre, notamment, « pourquoi la vie ne s'est-elle pas perpétuée à Tiddis ? ». Les techniques de recherche adoptées dans ce site historique seront également passées en revue. La journée se clôturera par une sortie sur site organisée par le musée national Cirta. Des aliénés dangereux circulent librement La ville a tendance à se transformer en un gigantesque centre psychiatrique, où se côtoient aussi bien les malades que les gens sains d'esprit. C'est le cas de le dire, puisque nous remarquons que ce phénomène prend de l'ampleur et devient courant dans la société. A titre d'exemple, avant-hier matin dans l'un des quartiers populaires de la ville, un forcené se promenait, avec à la main une barre de fer, et semblait énervé au plus haut point, puisqu'il proferait des obscénités. Heureusement que l'irréparable a été évité. Pour citer un autre cas, un autre malade en tenue d'Adam, a semé la panique au niveau de l'autoroute reliant Boussouf et Djenane Ezzitoune dimanche dernier aux environs de 19h. L'homme en question ne s'était pas contenté de s'exhiber nu comme un ver en plein milieu de la route, pis encore, il avait dans ses mains deux grosses pierres et semblait faire peur aux automobilistes, qui, pris de court, roulaient dans tous les sens. Imaginons la suite, entre autres la débandade dans la circulation. Faut-il attendre qu'une catastrophe survienne pour que les autorités concernées réagissent et prennent en charge cette catégorie d'individus qui représente un danger pour la société ? Déficit en matière de logement à Beni H'midène Située à dix kilomètres du chef-lieu de la daïra de Zighoud Youcef, la commune de Beni H'midène qui compte un peu plus de 9000 habitants, accuse un retard important en matière de logement social. Un programme de 140 logements, dont 80 sont en cours de réalisation et 60 en consultation, a été lancé par la commune pour résorber un tant soit peu, ce déficit accumulé depuis une dizaine d'années, selon le secrétaire général de la daïra de Zighoud Youcef. C'est dire donc l'impatience des demandeurs de cette commune, dont le nombre est estimé à 534, que la commission de daïra va devoir étudier minutieusement, au cas par cas, car nombreux sont ceux qui ont, soit déménagé de la commune, soit qu'ils ne remplissent pas les conditions exigées pour être attributaires, ou qu'ils aient bénéficié d'aides de l'Etat dans le cadre du logement rural qui les éloigne automatiquement du lot des demandeurs de logement social. La LIDH visite la prison du Coudiat Une importante délégation de la Ligue internationale des droits de l'homme s'est rendue lundi passé au centre de rééducation du Coudiat, une maison d'arrêt qui compte un peu plus de 1000 détenus. Selon les informations en notre possession, les membres de la délégation ont procédé à une visite d'inspection des lieux, avant de s'entretenir en particulier avec les détenus sur les conditions d'incarcération notamment. Signalons par ailleurs, et dans le même registre, qu'une délégation composée de magistrats français en visite à Constantine s'est rendue au cours de la semaine dernière au centre de réadaptation de Boussouf qui compte, quant à lui, 1200 détenus, dont 19 condamnés à mort.