Le nerf de la guerre Comme dans la guerre, le nerf de la campagne électorale est l'argent. Un atout précieux qui fait défaut chez la majorité des partis engagés dans la course à l'APN, laquelle exige surtout d'avoir des reins solides. En dix jours, les observateurs de la scène politique au même titre que les simples citoyens, ont fait le constat d'une véritable débandade de ces formations qui se battent pour avoir un local et des moyens matériels, face à des grosses cylindrées solidement installées à Constantine, lesquelles trouvent encore des ressources pour marquer leur omniprésence. Fantaisies électorales Les exercices de fantaisie demeurent toujours une particularité frappante des joutes électorales. A Constantine, certaines formations politiques, espérant soudoyer les électeurs, ont montré un excès de zèle difficile à classer, surtout lorsqu'il s'agit de recourir à un usage « caricatural » des symboles de la nation. C'est le cas de le dire pour un parti qui a poussé le « bouchon » un peu loin, en usant des icônes historiques tels Massinissa, El Hadj Ahmed Bey, Abdelhamid Benbadis, et autres martyrs de la Révolution. Une manière qui ne manquera pas de provoquer le tollé d'une fondation bien connue à Constantine. La suite n'est pas difficile à imaginer. Calme plat à Ibn Ziad Dans la paisible commune d'Ibn Ziad, les jours de la campagne électorale passent sans le moindre bruit, chose qui a fait croire aux citoyens que l'isolement et la marginalisation n'ont guère de couleur politique. Alors que tout se passe pratiquement au chef-lieu de la wilaya et dans quelques communes dites privilégiées, rien n'indique qu'un important rendez-vous électoral est en train de se préparer à Ibn Ziad. Pourtant, l'expérience a montré que les petites communes de la wilaya, celles qui n'ont bénéficié que des miettes de projets de développement, ont toujours montré une adhésion infaillible, s'agissant des taux record de participation.