La circulation sur la Corniche a été dense cette fin de semaine. Au niveau de la bourgade Sainte Clotilde, les deux voies de la route ont été bloquées, vendredi, jusqu'à 22 heures. Plusieurs bus desservant Aïn El Türck/Oran ont rebroussé chemin. Les passagers ont fait les 4 kilomètres restants à pied. « Après avoir attendu plus d'une heure, nous avons fait marche arrière. Nous nous sommes excusés auprès de nos clients avant de leur rendre leur argent. C'est très préjudiciable pour nous ces embouteillages », dira un chauffeur de bus. Les causes de ces bouchons sont « inhérentes à l'incivisme de quelques chauffards qui ne se gênent guère d'investir la voie inverse », dira un automobiliste. Les palissades en béton placés pour protéger les ouvriers de la CAN qui entreprennent la réfection de la falaise, se constituent également comme « une cause non négligeable de cette anarchie routière », dira un autre chauffeur de taxi. Quant à la gendarmerie nationale, elle a placé, tôt le matin de jeudi, des barrages tout au long de la route de la Corniche, épaulée par des brigades mobiles. Plusieurs automobilistes ont été « escortés » jusqu'aux aires de stationnement pour être verbalisés. « La majorité des procès verbaux qu'on a adressés, a trait au dépassements dangereux et au non respect de la ligne continue », dira un gendarme. Sur la voie express St Roch/Les Andalouses, des barrages fixes ont été également installés au niveau des entrées des villages balnéaires, pour réguler la circulation. Sur le rhizome de route de la montagne Murdjajo, des barrages de gendarmes et de gardes communaux ont été aussi installés sur l'entrée de la forêt de M'sila. Au niveau de la forêt de Madagh, l'affluence a été également consistante.