Le trafic sur la Corniche inférieure est considérablement perturbé, depuis dimanche dernier. La cause: la Direction des travaux publics de la wilaya d'Oran a lancé des travaux de bitumage des tronçons détériorés allant de Mers El Kébir à Saint Roch (Aïn El Tûrck). Les usagers n'ont pas été informés. Hier, il fallait plus de deux heures pour traverser ce chantier et atteindre Oran. Selon un cadre de la DTP, le chantier consiste à décaper l'ancien bitume pour installer de nouvelles couches, car la chaussée est devenue comme une patinoire, surtout les jours de pluie. Les usagers de la Corniche ont salué ce projet. Mais ils récusent le manque d'information concernant le lancement de ce chantier. En effet, ce chantier a été lancé ex-abrupto, sans informer les usagers de la Corniche. «Aucune publication dans la presse n'est venue informer le lancement du chantier. Pis encore, aucune plaque mentionnant le lancement du chantier n'a été installée. Même les plaques protégeant les ouvriers ne sont pas installées», dénoncent les usagers. Egalement, plusieurs d'entre eux déclarent être «piégés» soudainement dans les dénivellements causés par le décapage, en l'absence de signalisations. Par ailleurs, pour détourner le chantier, il faut emprunter la route de la Corniche supérieure par l'ex-village agricole de «Fellaoucène» (Bousfer) jusqu'à Mers El Kébir, puis descendre par la tortueuse route de la bourgade «Roseville». En fait, il existe plusieurs chemins pour atteindre la double-voie, par Roseville, Ouarsenis, Long Champs et Sainte Clotilde, mais le chemin de Roseville est le préféré des usagers, car «son état est mieux que les autres», diront les taximètres de la Corniche. Ce détournement par Mers El kébir via Aïn Khédidja -porte un retard de plus de 20 minutes- au temps de la desserte normale. Il faut donc 40 minutes à une heure afin d'atteindre Oran. Cependant, les usagers, mal informés, qui empruntent la route de la Corniche habituelle, sont bloqués aux deux points du chantier. Le premier, à 1 kilomètre de la sortie de la ville d'Aïn El-Türck, le deuxième à la sortie du pont qui traverse la base navale de Mers El Kébir. D'après un usager, il faut plus de deux heures pour atteindre Oran. Je suis resté bloqué au niveau du chantier pendant plus d'une heure. Interrogé, un cadre de la DTP a déclaré que «ce chantier se poursuivra sur les chapeaux de roues pour en finir avec ces désagréments. C'est juste une question de quelques jours. Patience», sollicitent-il les usagers.