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Que la vérité soit !
Publié dans El Watan le 21 - 05 - 2007

Dans les colonnes d'El Watan du 7 avril 2007, questionné par des jeunes désireux de connaître l'histoire de notre guerre de libération dite par certains des acteurs du grand combat, mon ami Mechati Mohamed n'a pas pu cacher son amertume et celle de nombreux autres militants pour certaines insuffisances au déclenchement du 1er novembre 1954.
Membre des 21 ou 22 de Salembier, Mechati était de ceux qui, depuis le plus jeune âge, n'ont pas cessé « d'attendre » le combat pour la libération de la nation. C'est tout fier qu'il rentra, après Salembier, dans la bonne ville de Constantine, comme pour le grand nombre de militants PPA-MTLD. La l'accueil que lui firent ses amis n'était pas celui qu'il attendait : la majorité n'a pas apprécié qu'on veuille les jeter dans le combat sans leur accord préalable. Constantine ne fut pas présente le 1er novembre et, au désespoir, Mechati alla ailleurs répondre à l'appel du devoir : à Constantine, Messalistes et centralistes n'avaient pas encore mis fin à l'indigne division des meilleurs fils de l'Algérie. Dans la vallée de la Soummam, hélas, la situation était plus grave et les questions posées par les jeunes étaient différentes. Krim Belkacem, chef de la zone III, exigea de Boudiaf et Benboulaïd que la vallée de Béjaïa et ses montagnes soient rattachées à sa zone. Il ne connaissait pas notre région qui, politiquement, dépendait de Constantine et Sétif. Pourtant, tout était prêt pour le combat : Abane Ramdane, avant son arrestation, en avait la direction avec Mahmoud Guenifi à partir de Sétif. Il avait mis sur pied une organisation politique parfaite et son groupe OS (Organisation spéciale) que nous appelions « groupe d'Adekar ». Tout était donc prêt pour l'ultime combat. Krim et Ouamrane mobilisèrent le 1er novembre, les militants dont ils avaient la responsabilité au Djurdjura Nord. Ouamrane alla en renfort dans la Mitidja pour pallier l'absence des militants centralistes. Mais aucun des deux ne pensa à la Soummam où les militants étaient très énervés. Des déplacements de jeunes, de tribu en tribu, à la recherche de renseignements sur le combat qui se déroulait ailleurs. Deux militants étaient particulièrement visés : à Seddouk, Naït Kaâbache Med Akli et à Tazmalt, Larbi Oulebsir. Oulebsir avait quitté la région et Si Med Akli, comme tous les militants avec lesquels il constituait le groupe que nous appelions « groupe de Semaoun », n'avait aucun renseignement pour satisfaire l'attente des habitants qui lui rendaient visite. Hamou Kaci, qui sera fait commandant par le congrès d'Ifri, les officiers Mourah Mokrane et Si Moh Akli furent chargés de contacter le FLN. Ils touchèrent très vite le chahid Amour N'Cheikh, responsable d'Azazga. Ils le reçurent dans la région pour lui donner l'occasion de discuter avec les uns et les autres. Le combat débuta et partout des jeunes cherchaient à s'engager : les villages de toutes les tribus reçurent dignement les groupes de djounoud chargés de les « visiter ». Très vite, la vallée de la Soummam mérita que les Français l'appellent « Vallée pourrie ». Nous oubliâmes notre absence le 1er novembre.

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