Logement social : Quel gâchis ! Cela fait presque 20 ans que l'entreprise publique SOBREBAT s'était vue octroyer un ambitieux projet de réalisation de 100 logements sociaux à Telagh, qui demeure, depuis, à l'arrêt. Ce projet ayant nécessité une enveloppe financière faramineuse (des millions de dinars), avait à cette époque réjoui une grande partie des citoyens qui aspirent toujours à un toit pouvant abriter leurs familles. L'ouvrage dont la propriété revenait exclusivement à l'OPGI, quant à sa gestion, devait être financé par des fonds supplémentaires de la wilaya dans le cadre de l'ancien programme de développement. Malheureusement, en dépit de tous les efforts consentis, le projet ne verra jamais le jour en raison de la mise en faillite de l'entreprise chargée de sa réalisation. Peu de temps après, la SOBREBAT est dissoute et le chantier mis à l'arrêt. « Les responsables de l'époque avaient affirmé que cet arrêt n'était que momentané », selon un vieux retraité. Pourtant, apprend-on, les travaux déjà entrepris avaient atteint un taux d'avancement de 30%. Selon un membre de l'actuelle APC de Telagh, ces logements sociaux allaient être construits en préfabriqués, chose que les futurs postulants ne voyaient pas d'un bon oeil. A ce jour, ces constructions sont toujours là, en phase de l'ossature complètement délaissée. Ce qui a favorisé le flux d'autres indus habitants venus des localités avoisinantes qui les ont squattées anarchiquement malgré plusieurs interventions des autorités locales. Pour d'aucuns, ces bâtisses, vues telles des ruines antiques, devraient être démolies et le terrain spacieux utilisé à d'autres fins. LSP : Des logements livrés mais inhabitables Le mutisme dont font part élus et responsables locaux quant au sort des 42 logements sociaux participatifs distribués en 2002, à Telagh, laisse toujours perplexe la population locale. Ces logements sont, en effet, inhabités depuis cette date en raison de la qualité des travaux qui laissent à désirer. « Ces habitations récentes dont nous avions bénéficié en 2002 demeurent incommodes et déplaisantes en raison de l'inexistence de certaines commodités nécessaires, à l'image des canalisations de l'AEP et de l'éclairage », explique un jeune père de famille qui souligne que « ces défectuosités sont dues aux retards et aux lenteurs aberrantes ». « Cette situation nous oblige à aller louer ailleurs un logement dont les frais de location mensuelle s'élèvent généralement à 5 000 dinars », renchérit un autre acquéreur. D'autres souscripteurs, issus d'une couche sociale modeste, affirment que les travaux de réalisation ont été confiés à un entrepreneur privé, choisi par l'agence foncière, n'a pas « convenablement » accompli sa tâche. Il y'a donc lieu, disent-ils, d'ouvrir une enquête et de savoir où se situeraient les défaillances. Téléphonie mobile : Mobilis s'installe à Merine Les habitants d'Amalza, Ouala, Tafessour ou de Taoudmount, de petites localités dépendantes de la daïra de Merine, se sont de tout temps plaints d'être coupés du reste du monde, faute de téléphonie fixe et mobile. Aujourd'hui, ils peuvent communiquer aisément et sans grandes contraintes. En effet, après l'implantation du système de téléphonie sans fil WLL, c'est au tour de l'opérateur public Mobilis de faire son entrée en couvrant pratiquement la totalité de la daïra de Merine. Un rush inhabituel est ainsi constaté quotidiennement devant les points de vente d'accessoires de la téléphonie mobile à Merine. En attendant la venue des autres opérateurs (Djezzy et Nedjma) dans cette région reculée du Sud, les usagers du téléphone mobile espèrent cependant que le réseau fonctionne normalement.