L'Algérie, par le biais du Conseil national économique et social (CNES), prépare ses propres règles de mesure de la gouvernance qui font la synthèse des indicateurs usités par plusieurs institutions internationales et régionales. Cette annonce a été faite hier par le président du CNES, Mohamed Seghir Babès, lors de la seconde journée du séminaire sur les indicateurs de la gouvernance organisé par le CNES en collaboration avec la Banque mondiale (BM). Pour les besoins de son schéma d'évaluation des politiques publiques, le CNES, qui va associer à son projet l'ensemble des acteurs nationaux, compte exploiter les 6 « critères universels » de la BM, ceux de l'OCDE, du MAEP et du PNUD, a indiqué M. Babès, pour qui les indicateurs dont l'Algérie veut se doter devraient être conformes aux standards internationaux pour éviter « toute stigmatisation extérieure ». Lors de la présentation des travaux du CNES sur les indicateurs de gouvernance, nombre de motivations plaidant pour ce projet ont été mises en avant, comme les problèmes de gouvernance et de démocratie économique, sociale et politique.