Des espaces verts sont morcelés aux fins d'un partage à l'insu des autorités de la wilaya » s'est exclamé un des représentants de la société civile au niveau de la localité de Oued El Alleug, commune distante de seulement 10 km du chef-lieu de wilaya. La direction de l'environnement et le chef de daïra avaient été saisis plusieurs fois par courrier mais les suites à réserver demeuraient vaines. « Le wali avait pris la décision de bloquer ces ventes à la fin du mois d'avril, mais des tractations continuent pour y passer outre », fera t-on remarquer. L'histoire remonte à la période des années 1990, plus précisément en 1995, lorsque l'ex-DEC avait distribué des lots de terrain à des fins d'investissement alors que la véritable destinée de ces lots demeurait la spéculation foncière. La procédure de morcellement s'accélère à l'approche des législatives, avec des noms de bénéficiaires se trouvant portés sur les listes de candidature de quelques partis. Autre gravité, une ligne de 30 000 volts passerait par-dessus sans que quiconque s'en inquiète. Les témoignages des habitants défenseurs de ces espaces verts disent être au courant de l'approbation prochaine de lois portant sur la défense des espaces verts, raison pour laquelle les spéculateurs ont mis le pied sur l'accélérateur. Des plants ramenés des services des Forêts, des travaux effectués pour créer des allées et des carrés verts, les décisions signées par la Chambre administrative de la cour de Blida en date du 17 janvier 2005, ainsi que l'esprit « parties communes » tel qu'établi par les services de l'OPGI, ne peuvent être effacés d'un seul coup.