Fermeture de la décharge publique de Chegga, amélioration du cadre de vie au niveau des quartiers de la ville et solidarité avec les démunis ont constitué les sujets principaux évoqués par le président de l'APC de Chlef, Karim Dziri, lors d'un point de presse animé lundi dernier. Au sujet de l'environnement, il a annoncé qu'un nouveau centre d'enfouissement des ordures sera bientôt mis en service à Mekhassa, dans la commune d'Oued Sly, probablement au début du mois de novembre prochain. Celui-ci remplacera la décharge sauvage implantée non loin de plusieurs agglomérations urbaines et qui dégage régulièrement une fumée étouffante. L'investissement, selon le chef de l'exécutif communal, est doté d'équipements modernes permettant de traiter les déchets de cinq communes, tout en préservant l'environnement et la nappe phréatique. L'ancienne décharge sera, quant à elle, définitivement fermée, à la grande joie de riverains. Dans ce cadre toujours, le maire nous apprend qu'une action d'envergure sera incessamment lancée pour la réhabilitation du jardin public du centre-ville de Chlef, à travers la mise en place d'un poste de surveillance, le renforcement de la clôture et l'amélioration de l'espace végétal, entre autres. Il a été aussi question de la nouvelle station d'épuration des eaux usées dont les travaux viennent d'être lancés sur les berges de l'oued Cheliff, dans la commune de Chlef. Le projet qui est exécuté par une entreprise chinoise, sera achevé dans un délai n'excédant pas 14 mois. Il prendra en charge tous les rejets d'eaux usées se déversant dans ce cours d'eau, qui seront traités puis récupérés pour les besoins de l'irrigation. Selon le P/APC, ces opérations témoignent de l'intérêt accordé par les autorités locales aux problèmes de pollution dans la région et leur prise en charge d'une manière effective et prioritaire. Il a également loué l'initiative de la wilaya qui vient de mettre en place un nouveau système de gestion de la commune en matière d'hygiène, d'éclairage public, de voirie, d'assainissement et d'urbanisme. Cela procède, dit-il, du souci de l'administration de renforcer l'action de la commune qui s'étend sur 130 km2. Pour ce faire, elle a divisé le chef-lieu de wilaya en cinq districts dirigés par des cellules ayant à leur tête des membres de l'exécutif de wilaya. La commune consiste à recenser les points noirs et à dégager les moyens nécessaires pour remédier à l'état des lieux à chaque fois que la situation l'exige. Deux numéros verts ont été créés à cet effet (APC : 1580 et daïra : 1581), où les citoyens doivent désormais signaler les problèmes de leurs cités.