Pas moins de 3000 regards d'assainissement ne sont pas, aujourd'hui, couverts par une dalle comme ils sont supposés l'être. Cette information recoupée à partir des données recueillies au niveau des services d'urbanisme de différentes communes de la capitale, donne, il faut le dire, à réfléchir. Ces trous béants sont, en effet, susceptibles de générer de sérieux problèmes de santé publique, notamment durant la saison estivale. Il y a lieu de signaler, dans ce contexte, que la plupart de ces regards se trouvent dans des cités dont les logements ont été cédés à des particuliers dans le cadre de l'opération de cession des biens de l'Etat, à partir des années 1980. Cette décision a fait que l'on ignore quelle administration est censée prendre en charge les problèmes susceptibles de survenir dans une cité ou une autre. C'est justement ce qui explique le nombre important de regards non entretenus ou non protégés et qui peuvent mettre la santé des habitants en péril.