Bon déroulement du début des épreuves du bac Hier samedi, 1er jour des épreuves du baccalauréat, la direction de l'éducation a montré qu'elle n'a pas lésiné en matière de mise à disposition des moyens à même de permettre aux candidats de travailler dans de bonnes conditions. Dans chacun des 70 centres d'examen où avaient pris place 16 060 prétendants des deux sexes, dont 5582 libres et 74 détenus, l'on a prévu une section de premiers soins entre corps médical, de la protection civile et sécuritaire. La direction a également prévu des rafraîchissements dans la totalité des établissements et la restauration pour les candidats dans l'impossibilité de rejoindre leur foyer à la fin des épreuves de la matinée. Plusieurs de ces établissements ont reçu la visite de Brahim Benghayou. Le P/APW était accompagné de Slimani Boudjemaâ, directeur de l'éducation de la wilaya. 900 judokas au festivel des jeunes talents Quelque 900 jeunes judokas des deux sexes, de différents poids et catégories, seront en appel du 3 au 6 juillet à Annaba dans le cadre du 3e Festival national des jeunes talents. Issus de toutes les régions d'Algérie, y compris des lointaines contrées du Sud – Tamanrasset, Illizi, Béchar, Tindouf, Adrar – ils ont été convoqués par la Fédération algérienne de judo pour disputer leur suprématie sur le tatami. Les compétitions, auxquelles participeront les jeunes judokas âgés de 15 et 16 ans, seront supervisées par la Ligue de judo de la wilaya d'Annaba. Le dépôt des engagements est fixé à vingt jours avant le début des compétitions qui se dérouleront officiellement le 3 juillet. Les 3 premiers de chaque catégorie de poids et les 4 premières Ligues victorieuses auront droit à des prix. Tout autant que les membres de la ligue, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Annaba s'est mobilisée pour la réussite de cette manifestation sportive nationale. Cette institution locale prendra financièrement en charge les 30% du montant des dépenses, alors que le ministère de la Jeunesse et des Sports y a investi 1 300 000 DA. Offensive contre l'incivisme à Didouche Mourad Il n'y a pas que les dix brigades de « Blanche Algérie » qui travaillent à donner à Annaba, sa ville, ses places, ses quartiers, cités, places publiques et espaces verts, la coquetterie qui les caractérisait il y a quelques années. L'association de quartier Okba Ibn Nafaâ de la cité Didouche Mourad s'y est investie. Elle a programmé pour ce 14 juin 2007, en collaboration avec la société allemande GTZ et le secteur urbain II de la commune d'Annaba, une grande opération de nettoyage. Il était temps, car cette cité est devenue pour ces quelque 3000 habitants, invivable. Particulièrement du côté du bâtiment jouxtant le stade. Rongeurs, serpents et diverses bestioles ont élu domicile dans les amas d'ordures ménagères. Elles se sont entassées durant des décennies sans que la commune n'ait eu à intervenir pour mettre le holà à cette situation générée par l'incivisme des habitants de ce bâtiment hérité de la période coloniale. Menée par M. Othmani Mourad, l'Imam de la mosquée Okba Ibn Nafaâ, la campagne de sensibilisation via des prospectus et banderoles bat son plein. Elle a pour objectif d'amener l'adhésion du plus grand nombre de citoyens à venir participer à l'opération. Saleté généralisée dans les 12 communes Dans les communes rurales ou enclavées, celles urbanisées comme Annaba, El Hadjar, El Bouni, Sidi Salem, Berrahal, l'incivisme des populations a atteint le point de non-retour. Particulièrement dans les cités populaires où l'on « balance » du haut de son balcon des sachets d'ordures ménagères. En ce lieu, le respect du voisinage relève d'une vue de l'esprit de l'imam de la mosquée du coin. Les experts de la société GTZ ont analysé un échantillon des immondices entassées jusque devant le seuil des appartements. « Ces immondices datent du début des années 1980 », ont-ils conclu leurs analyses. La situation est identique dans plusieurs quartiers tout aussi hérités de la période coloniale. Les dernières élections législatives ont apporté un plus à la saleté. Si les partis politiques et les candidats indépendants ont dépensé d'importantes sommes d'argent pour leur campagne électorale, ils n'ont, par contre, rien fait pour enlever les affiches et autres portraits qu'ils ont pris le soin de coller partout à travers les murs des communes. « Il est impératif que la wilaya pense à ester en justice les candidats ou leur parti à l'origine de cette situation. C'est finalement toujours le contribuable qui paie », ont déclaré plusieurs citoyens.