Le club phare de l'ex-Saint Arnaud, la deuxième agglomération de la wilaya de Sétif, a raté d'un cheveu l'accession en division une. Pour les profanes, les boss annabi et sétifien, à savoir Menadi et Serrar, n'ayant pas voulu arranger le dernier match, sont responsables de l'échec du onze mouloudéen. Les initiés ainsi que les observateurs qui n'occultent pas les jeux de coulisses sont d'un autre avis. L'instabilité de l'encadrement technique est dans une large mesure à l'origine de l'incommensurable déception de la fin de saison. On doit à ce sujet souligner que le onze a été cette saison dirigé par quatre entraîneurs. L'instabilité à la barre technique a fait mal au MCEE qui avait pourtant fait une bonne phase aller avec Drid, dont le limogeage a été chèrement payé par les partenaires de Messali ayant en outre perdu de nombreux points à domicile. Certaines contre-performances concédées à domicile ont beaucoup pesé lors du décompte final. Encore sous le choc, M'barek Bouden, le président du club reçu en audience le 11 juin par le wali qui lui a, nous dit-on, demandé de poursuivre sa mission entamée en début de saison, dit en substance : « De nombreux paramètres dont les coups bas des coulisses ont fait que l'équipe n'accède pas. On a payé cash les neuf points perdus à domicile. L'instabilité du staff technique est pour quelque chose dans notre échec qui a été fortement ressenti par toute la famille eulmie, qui doit s'unir et se remobiliser pour rebondir l'exercice prochain. Il est certes difficile d'effacer d'un trait l'amertume causée par une telle déception. On doit surmonter une si pénible épreuve et la vie continue. » « El Eulma n'oubliera, par contre, jamais la position du wali qui n'a ménagé aucun effort pour soutenir Babiya », conclut notre interlocuteur qui a admis que le onze eulmi n'a pas démontré grand-chose à Annaba qui n'a fait que respecter l'éthique.