La station des fourgons située derrière le stade du 1er Novembre étouffe. Plusieurs dessertes sont desservies et les transporteurs attendent toujours le transfert ou l'aménagement de leur aire de stationnement. Depuis des mois, ces professionnels du transport suburbain s'impatientent. En plus de son exiguïté, cet espace ne peut plus accueillir un volume de trafic et de véhicules grandissant pendant que le taux de fréquentation des usagers crois. Pour une seule ligne, on compte plus d'une centaine de fourgons. Le nombre des voyageurs qui transitent par cette station, vers les différentes localités en Haute Kabylie, dépasse 17 000 personnes, selon des sources officielles. Les commodités devant améliorer la qualité des services et les conditions de travail sont inexistantes. En effet, les abribus et les quais font défaut. De ce fait, été comme hiver, les clients se mettent à chercher désespérément un coin pour s'abriter de la pluie ou du soleil. Les trottoirs sont occupés par des fast-foods. A la station, on sert et on consomme des sandwichs, près des urinoirs à ciel ouvert. Dans les mêmes lieux, des eaux usées et des fuites d'eau potable se déversent sur le trottoir. Pour l'instant, il n'y a pas lieu de se rafraîchir après un voyage.Se voulant rassurant, le directeur des transports, M. Rezig, informe que l'actuelle aire de stationnement sera délocalisée vers la Maison cotonnière à l'est de la ville de Tizi Ouzou. La superficie du terrain est de 10 076 m2.