Le conseil syndical du Snapap dans la commune de Béjaïa se montre exacerbé par la dégradation du climat de travail dans une situation qu'il qualifie, à travers une déclaration rendue publique, de « la plus désastreuse » de l'histoire de la commune. Pour cela, un préavis de grève de 8 jours a été déposé samedi dernier pour porter une plate forme de revendication de 9 points. Ce mouvement de grève est décidé pour contourner, se plaint le syndicat, « l'absence d'interlocuteur » et le « verrouillage des voies de dialogue » qui ont amené l' « accumulation » des problèmes. Les représentants des travailleurs communaux estiment qu'il y a « manque de clairvoyance dans la gestion et d'encadrement dans les postes de responsabilité », et dénonce des « affectations aléatoires », « suspension de salaires comme moyen de pression pour faire taire les cadres syndicaux »,…. Dans la somme de revendications socioprofessionnelles, il est fait état de « l'utilisation de moyens roulants de la commune par des individus extracommunaux et à des fins personnelles ». Mieux que ça, le conseil syndical accuse, sans précision, ces « extras » « d'ingérence dans la gestion et la prise de décision dans la commune ».