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Le petit Yacine retrouvé mort dans un puits
Porté disparu depuis le 2 mai à Bordj El Kiffan
Publié dans El Watan le 20 - 06 - 2007

Le corps inanimé de Yacine Bouchelouh, âgé de 4 ans, a été retrouvé, hier après-midi, au fond d'un puits, non loin de sa cité, les 224 Logements de Bordj El Kiffan (Alger).
Le corps inanimé de l'enfant, remonté d'un puits de 23 m de profondeur par deux plongeurs, était vêtu d'un jogging noir et deux tricots ; l'un noir et l'autre rose, assure un pompier. Il présentait plusieurs lésions au niveau de sa partie supérieur dont il ne reste que des ossements. Ne retenant pas ses larmes, le père qui a assisté aux recherches a pu reconnaître son enfant. Technicien au service de l'urbanisme à l'APC de Oued Koreich, Youcef Bouchelouh n'a pu rejoindre son poste depuis cette journée du 2 mai. Tous ses collègues lui sont venus en aide. La nouvelle a jeté l'émoi dans la cité des 224 Logements. Plusieurs personnes se sont regroupées non loin du lieu de cette découverte macabre et chacun y est allé de son explication. Ils regrettaient tous l'« inanité » des services de sécurité. « Il a fallu que l'on demande une autorisation pour qu'on engage, nous-mêmes, les recherches. Après dix jours d'attente, on a ramené un particulier, un maître-chien, habitué à ce genre de recherches. Le jour même de l'opération, on est arrivé à ce résultat. Désormais, la famille peut faire son deuil », soutiennent les résidents. Vers 10h, le dresseur auquel ils ont fait appel est venu avec son chien qui a fait ses preuves lors des deux catastrophes qu'à connues le centre du pays. Celui-ci a fait quatre fois le tour de la cité avant de remonter dans la maison de l'enfant située au troisième étage. Là, on lui a présenté les chaussures de l'enfant qu'il a reniflées. En redescendant, il s'est dirigé directement vers le champ et n'a cessé d'aboyer en arrivant devant le puits. Remarquant que les aboiements du chien, que cet ancien pompier de la brigade canine appelle Pif, était devenus plus forts, les habitants ont prévenu les services de sécurité. Aussitôt alertés, les pompiers sont venus sur place et deux des plongeurs de l'unité marine de Tamentfoust sont descendus dans le puits pour retirer, vers 14h45, le corps de l'enfant « en état de décomposition avancée ». La question à laquelle n'ont pu répondre les voisins est de savoir comment il a pu rejoindre ce lieu entouré de roseaux, situé à plus de 200 m du bâtiment 26. Le puits se trouve dans un champ derrière une baraque construite en parpaing. La cité n'est séparée du champ que par un chemin goudronné, toujours fermé à la circulation. Un voisin relève que dans la nuit du 2 au 3 mai, tout le site a été passé au peigne fin. « On s'est même approché de ce puits, mais rien d'étrange n'a pu être signalé. L'a-t-on transporté ici après l'avoir achevé ? Toute la question est là », s'interroge-t-on. La route séparant la cité du champ qu'on appelle Ouazna était souvent prise d'assaut par les jeunes du quartier pour leurs parties de football. Pour ces derniers, les petits enfants ne s'y aventurent jamais. Ils avaient, eux, une placette où ils pouvaient jouer. Le champ est entouré de plusieurs baraquements. « On a signalé la présence de gens étrangers à la cité, mais personne ne s'y est intéressé. Un trafic immense se passe dans ce mégabidonville. Plus d'une douzaine de familles d'origine subsaharienne y ont pris pied », relèvent les habitants, toujours affectés par la disparition de cet enfant qui laisse deux sœurs. Une personne qui a pu approcher les agents de la police scientifique relève que la situation est « grave ». L'un des agents lui a assuré que la situation dans laquelle ses collègues ont trouvé le corps présageait de résultats « ahurissants ». Notre témoin ne se gênera pas pour dire que l'enfant aurait pu être victime d'« un assassinat ignoble ».

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