Sit-in aujourd'hui des enseignants de Droit Le conflit entre le doyen et les enseignants de la faculté de droit persiste et un sit-in est prévu, aujourd'hui, devant le rectorat de l'université Hassiba Benbouali de Chlef, pour réclamer, une nouvelle fois, l'intervention des autorités centrales afin de désamorcer la crise. C'est ce qui ressort d'un communiqué transmis jeudi à notre bureau par les enseignants et dans lequel ils annoncent la tenue d'un mouvement de protestation devant la direction de l'Université pour dénoncer le « silence terrible qu'affiche la tutelle à l'égard de nos préoccupations ». Les plaignants réclament le départ du doyen auquel ils reprochent une série de griefs, dont les « décisions unilatérales et ses agissements envers le corps enseignant ». Les protestataires lui reprochent « une douzaine de griefs aux conséquences néfastes pour le volet pédagogique. » D'après eux, ni le ministère de l'Enseignement supérieur, qui a dépêché récemment une commission d'enquête, ni le recteur n'ont daigné à ce jour réagir pour régler ce problème. Au contraire, disent-ils, ces derniers « se confinent dans un silence étrange et tardent à rendre public les résultats de la commission d'enquête pour des raisons que nous ignorons ». Ils déclarent, par ailleurs, ne pas être responsables des conséquences qui en découleront sur la faculté et le démarrage de la prochaine année universitaire. A noter que des mouvements de protestation similaires avaient été organisés ces derniers temps par les étudiants de cette faculté. Une autre baraque prend feu Les logements en préfabriqué réalisés suite au séisme d'octobre 1980 continuent de être la proie des flammes, en raison de la présence de matières inflammables. C'est ainsi qu'une autre habitation a été complètement ravagée par le feu, jeudi, dans la commune de Chettia qui compte un grand nombre de ce type de constructions. L'incendie qui a totalement détruit ce bien et les objets s'y trouvant a crée une grande panique parmi le voisinage qui craignait une propagation des flammes. Fort heureusement, la mobilisation de plusieurs unités de la protection civile a permis de limiter les dégâts et de circonscrire le sinistre après plusieurs heures d'intervention. La famille qui occupait les lieux a pu s'en sortir indemne, mais elle attend toujours l'aide des autorités locales pour un éventuel relogement. Rappelons que plusieurs incendies similaires ont été enregistrés ces derniers temps dans la région où l'on dénombre pas moins de 20 000 logements en préfabriqué, concentrés dans les communes de Chlef et Chettia. Pendant ce temps, les autorités tergiversent quant aux solutions à mettre en œuvre pour éradiquer ces habitations qui représentent un grand danger pour leurs occupants, car en plus des risques d'incendie, elles contiennent des matériaux nuisibles pour la santé des citoyens.