Le sixième symposium international du MDI/Alger s'est ouvert hier matin à l'hôtel Hilton d'Alger avec, au menu, la question des investissements directs étrangers (IDE) et la politique d'attractivité qu'il s'agit de mettre en œuvre pour que l'Algérie en capte le maximum. Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, a d'emblée replacé la problématique des IDE dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle qui accorde une place centrale aux IDE, non pas seulement pour ce qu'ils représentent en moyens de paiement, mais pour les effets innovants qu'ils sont susceptibles d'apporter à l'appareil industriel algérien, en déclin, à sa mise à niveau et à son accompagnement sur les marchés internationaux. Le but des IDE est la croissance que ne peuvent réaliser que les entreprises bien organisées et en phase avec les innovations technologiques. Les investisseurs étrangers sont censés les accompagner dans ce sens. Les conférences données par des professeurs d'université en provenance d'Europe et les différents acteurs représentant le monde des entreprises, notamment les premiers success stories en matière d'IDE (téléphonie mobile). A l'occasion des panels, des opérateurs économiques nationaux ont fait part des difficultés à capter des IDE en raison, notamment, du climat des affaires qui prévaut en Algérie, même si tous étaient d'accord pour reconnaître une certaine amélioration. On reconnaît aujourd'hui à juste titre que l'attrait des IDE est beaucoup plus l'affaire des entreprises que celle de l'Etat dont ce n'est pas la vocation de base. Ce symposium reprendra ses travaux demain avec des conférences sur les IDE et le développement des PME créatrices d'emplois et de croissance. Les intervenants reviendront sur les conditions à créer absolument et au plus tôt, pour rendre le pays plus attractif. La réunion se terminera par un débat sur les perspectives pour l'Algérie qui ouvre une nouvelle ère en matière de stratégie industrielle reposant sur l'innovation, la performance et l'intégration à la division internationale du travail.