Mardi à la maison de la culture Abdelkader Alloula, s'est ouvert, du 26 juin au 3 juillet, le festival national du Hawzi. Tlemcen : De notre bureau Dans cette première édition à laquelle participent vingt troupes (Biskra s'étant désisté) les organisateurs, outre les représentations musicales, ont prévu d'autres activités en parallèle, mais en rapport direct avec le thème : projection de films, expositions d'instruments de musique, des conférences et des débats. Cette manifestation, qui est organisée par le ministère de la culture en collaboration avec les services de la wilaya de Tlemcen et la contribution des communes de Chetouane et de Mansourah (celle de Tlemcen n'a pas encore répondu à l'appel des initiateurs), n'est pas une substitution du festival de la musique andalouse qui se tient depuis 1974 et qui a été annulée, depuis l'été passé, ( ?) comme a tenu à le préciser le directeur de la culture et commissaire du festival, Miloud Hakim « Ce n'est nullement une substitution, ce festival du hawzi entre dans le cadre de la nouvelle stratégie du ministère qui essaie de faire tourner des festivals sur le territoire national. Et si nous, nous voulons l'instituer dans notre wilaya, alors, il nous faudrait convaincre les décideurs avec nos activités régulières et nos arguments. Il est révolu le temps où quelques wilayas seulement s'adjugeaient des festivals. En plus, pourquoi ne pas organiser deux ou trois manifestations de ce genre dans notre wilaya ? Il suffit juste de pouvoir le faire ! » Toujours selon notre interlocuteur cette édition, dotée de 6 millions de dinars, est une sorte de concours qui permettra aux deux premières troupes de participer au festival international du hawzi qui aura lieu prochainement à Alger. En ouverture, c'est l'association Awtar Tilimsen et l'artiste Dib Layachi qui ont ouvert le bal, devant un auditoire des plus connaisseurs.