Le Festival national de la musique andalouse qui se déroule à Annaba est qualifié de véritable fête par les adeptes des nuits ramadhanesques. Avec la participation de plusieurs troupes de plusieurs régions du pays, cette manifestation devrait permettre aux participants comme aux spectateurs de s'exprimer au travers de multiples registres. Il en est ainsi chaque mercredi où, outre les musiciens, chanteurs et choristes, se rencontrent également dans le hall du théâtre Azzedine Medjoubi des poètes, comédiens et plasticiens, et y échangent leurs idées. Cette grande manifestation nourrie de l'enthousiasme de plusieurs centaines de participants a été pour de nombreuses familles une occasion d'oublier la fatigue du jeûne et à mieux se préparer pour le lendemain. Pour les festivaliers, d'où malheureusement de grands noms locaux de la musique andalouse et malouf ont été écartés, c'est aussi l'occasion de faire passer au détour d'une note toute la générosité, les émotions et les aspirations de cette musique. Il y avait également un autre événement que Annaba a fêté ce lundi avec la célébration du 1er Novembre. Durant plusieurs jours, tout en apportant un nouvel éclairage sur les possibilités insoupçonnées de la wilaya de Annaba, ce 50e anniversaire du déclenchement de la révolution pour l'indépendance du pays a également favorisé la réflexion sur l'avenir de la région.